Morolo, Perle du Latium
Perchée sur les hauteurs, la bourgade de Morolo se dresse fièrement au cœur de l’Italie, au sein de la province de Frosinone, dans le resplendissant Latium. À la date du 31 décembre 2022, elle comptait 3 182 âmes. Nichée à quelque 76 kilomètres au sud-est de la Cité Éternelle, Rome, et à une modeste distance de 19 kilomètres à l’ouest de Frosinone, cette localité est un trésor suspendu au-dessus de la vallée du Sacco, sous l’ombre imposante des Monti Lepini.
Morolo, acteur et témoin de l’histoire, participe à la vie de la Comunità Montana Monti Lepini, Ausoni e Valliva, une communauté montagnarde qui unit plusieurs communes dans un esprit de fraternité et de développement commun. Les bourgades voisines, Ferentino, Gorga (RM), Sgurgola, et Supino, tissent avec Morolo un réseau de localités aux charmes indéniables.
La commune se trouve à une courte distance de 9 kilomètres de l’Autostrada del Sole (A1), accessible par les sorties Anagni ou Frosinone. Par le rail, Morolo s’embranche sur le monde, grâce à sa gare située à 7 kilomètres du cœur du village, offrant une liaison vitale sur l’axe ferroviaire Rome-Naples.
Un Héritage Ancestral
Le passé de Morolo résonne avec les échos des villae rusticae, ces domaines agricoles qui parsemaient le paysage dans l’Antiquité. La conjecture qui liait Morolo à l’ancienne cité d’Ecetra a été mise en doute par les érudits contemporains, délaissant cette théorie pour des interprétations plus nuancées de l’histoire locale.
Dans les annales du temps, le nom de Morolo surgit en 1088. Cette année-là, l’oppidum Murolum fut soumis à l’autorité de l’évêque d’Anagni par le Pape Urbain II, qui le confia aux mains des Colonna, en guise de fief. L’histoire de la ville se teinte de tragédie en 1216, lorsque Giovanni, Comte de Ceccano, anéantit la forteresse et ôta la vie à 424 de ses habitants.
Les pages sombres de l’histoire se tournent, et nous arrivons en 1303, où l’on découvre Tommaso da Morolo parmi les conspirateurs de l’infâme attentat d’Anagni contre Boniface VIII. Plus tard, entre 1385 et 1423, les Colonna parviennent à reprendre les rênes de Morolo, gouvernant jusqu’en 1809, lorsque le territoire est intégré au Royaume de Rome sous l’égide de Napoléon. Les Colonna regagnent brièvement leur emprise de 1814 à 1816, avant que le Pape Pie VII ne révoque leurs droits féodaux.
En 1870, Morolo s’éveille à une nouvelle ère en rejoignant le Royaume d’Italie. En 1927, elle quitte la province de Rome pour rejoindre celle de Frosinone, fraîchement établie, scellant ainsi son destin au sein de cette dernière.
Peuplement à travers les Siècles
- 1881 – 2 670 résidents
- 1901 – 3 463 âmes
- 1921 – 4 189 citoyens
- 1936 – 3 706 habitants
- 1951 – 3 453 personnes
- 1971 – 2 680 coeurs
- 1991 – 2 994 vies
- 2001 – 3 090 esprits
La démographie de Morolo, telle une mélodie au rythme variable, a connu des crescendos et des décrescendos au fil des ans, dessinant la partition d’une communauté résiliente et évolutive.
Chronique des Maires
En un jour de juin de l’année 2004, sous un ciel d’azur, la commune vit s’installer à la mairie Massimo Silvestri, issu de la liste civique, qui prit les rênes de la ville avec une promesse de renouveau. Une décennie s’écoula, ponctuée de changements et d’évolutions, jusqu’à ce que le 27 mai 2014, un vent de changement souffla de nouveau sur la ville : Anna Maria Girolami, une femme d’action et de conviction, fut élue pour prendre la suite en tant que maire, écrivant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire locale.
Références démographiques
Les fluctuations de la population et les dynamiques démographiques sont scrutées avec la plus grande attention par l’Istituto Nazionale di Statistica (ISTAT). Pour ceux en quête de connaissances approfondies sur ces données, les statistiques à la date du 31 décembre 2022 sont accessibles via le lien suivant, consulté pour la dernière fois le 14 mai 2023 : Bilancio demografico e popolazione residente per sesso al 31 dicembre 2022.