« Le premier but est une erreur défensive »: Thibaut Courtois fait irruption dans le vestiaire avec frustration presque immédiatement, mais réagit
Une pirogue a été autorisée à ressentir sa déception. Après le coup de sifflet final, sa « reine » dans les tribunes n’a reçu ni cœur ni baiser éphémère. Secouant la tête, Thibaut Courtois (30 ans) a immédiatement disparu dans les catacombes après la défaite en Coupe du monde face au Maroc. En colère contre lui-même, en colère contre la défaite. « Je ne me suis pas gardé à 100%. »
Football hors contexte @nocontextfooty
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Un « E » dans un cercle rouge est apparu après son nom. Symbole utilisé par les fournisseurs de statistiques pour une « Erreur menant au but ». Une faute qui se traduit par un but. Ses livres, le prélude d’Abdelhami Sabiri, coulent car Courtois manque.
Il a également lutté avec lui-même, mais cette analyse est pour plus tard.
Tout pourrait lui être volé au stade Al Themama de Doha vers six heures locales dimanche. Courtois n’avait clairement pas envie de serrer la main et d’avoir une bonne conversation avec les Marocains. Un gagnant a préféré faire face seul à l’amère déception. Cherchez Donner et sautez au coup de sifflet final. En chemin, il a cogné son poing droit dans l’une des pirogues. Exit toutes les frustrations.
© ANP/EPA
Image qui évoquait inconsciemment les souvenirs de cette nuit d’été traumatisante à Gallo-Belgique Lille (3-1) lors du Championnat d’Europe 2016. Puis, sur le chemin du vestiaire, Courtois a aussi refroidi sa déception avec un objet. Un coup de pied sauvage sur un baril d’alcool. « Si vous n’êtes pas déçu à ce stade, il y a quelque chose qui ne va pas chez vous », a-t-il dit un jour.
Contre les ordres de Vincent Kompany, Courtois est ensuite allé en procès pour Marc Wilmots mais dimanche il n’a appelé ni homme ni cheval. Il a pris une part de responsabilité dans le but. Dans le studio des ayants droit de cette Coupe du monde et plus tard aussi en zone mixte. Il parle de profit. Il parle impuissant. Il parle quand les autres ont fait une erreur. Il parle, même s’il ne reste pas lui-même impuni.
Thibaut Courtois. © Photo News
Il savait aussi qu’il avait quelque chose à expliquer. Par deux fois en 90 minutes, les Marocains ont opté pour un coup franc dur au premier poteau. Il a été touché deux fois. Ce ne sera pas un hasard. VAR Courtois a été le premier à intervenir.
Courtois : « J’avais le sentiment que Ziyech allait intervenir là-dedans. Mais je n’étais pas sûr de ce que ferait ce joueur de rattrapage. Heureusement, ce but a été refusé. Nous sommes sur la même page à ce stade. Et les garçons entrent librement.
Le deuxième inswinger était en espèces.
« Tout commence par une erreur que nous ne devrions pas commettre », a déclaré Courtois. « Le garçon est dans un corner dos au but. » C’est Thomas Meunier qui a commis la faute.
Ensuite, Ziyech et Sabiri se sont tous deux mis derrière le ballon.Avec la disposition de son mur, il semblait prêt à s’attendre à un coup de pied dès le début. Mais ce fut la seconde qui le surprit.
©AFP
Courtois : « Vous poussez notre ligne trop haut. Traverser est mortel et frustrant pour un gardien. Nous avons nos accords dans des phases de stagnation. Le ballon ne doit jamais passer dans la première zone. C’est pour les défenseurs. Cela n’a rien à voir avec un homme sur le poteau. En tant que gardien, vous laissez la première zone ouverte, c’est pareil au Real. Un joueur doit botter ou diriger ce ballon loin de là. Ne restez pas là à regarder – nous ne faisons rien. Cela ne devrait pas arriver deux fois. Même si j’avoue qu’il n’est pas respecté à 100%. Nous allons analyser cette phase plus en détail. Un objectif stupide.
Courtois a admis que la défaite était dure. « C’est peut-être le bon moment. Un signal pour être plus nous-mêmes. Nous jouons trop sale. Avec trop de peur. Et nous faisons peu. Nous avons encore une option : gagner contre la Croatie jeudi.
Vous pouvez être sûr qu’un gardien ambitieux veut faire ses preuves. Seule sa « reine » Mishel peut l’aider à faire face à la déception le jour de la famille.
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