Critique de ‘La Table des Quatre’ après vote sur Olivier Vandecasteele : ‘Ça ressemblait au X Factor’
« Une question difficile, loin des signes. » Gert Verhulst s’est aussi vite rendu compte mercredi soir qu’il avait abordé un sujet sensible. Chaque jour, il a ses invités dans une table de quatre répondre aux questions d’actualité par un simple oui ou non. Vous faites cela avec des panneaux bleus et rouges. Mais dans un débat sur Olivier Vandecasteele, cela a touché le mauvais accord.
Le travailleur belge d’une ONG est maintenant injustement emprisonné en Iran depuis quatorze mois. Mercredi, il y a eu des canulars au sujet d’un échange avec un Iranien qui purge une peine de 20 ans de prison en Belgique pour avoir planifié un attentat terroriste à Paris. Le secrétaire à la Justice, Vincent Van Quickenborne, a nié cela, le qualifiant de « message d’un État voyou ayant l’intention de semer la confusion ».
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Dans La Table des Quatre, cela a conduit à la question : » Faut-il troquer un terroriste contre Olivier Vandecasteele ? » Les réactions sont partagées. L’ancien sénateur et ancien recteur de la KUL Rik Torfs a voté non, l’économiste Stijn Baert et la députée Vooruit Melissa Depraetere ont voté oui, entre autres.
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© Play4
Malgré leur consensus – « La Belgique doit tout faire pour libérer Vandecasteele » – les téléspectateurs réagissent avec mécontentement. Ils le comparent à un jeu télévisé ou à un spectacle de talents. « Comme si Olivier Vandecasteele était candidat à X-Factor », ça sonne, entre autres. « Ce divertissement était embarrassant. » Le directeur de l’UGent, Rik Van de Walle, a également exprimé son mécontentement sur Twitter. « Je ne pense pas que le plus gros problème soit que certaines personnes disent » non « . Cependant, tous les membres du panel pensent que la question peut être répondue par un oui ou un non assiette par assiette.
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« Débat pertinent »
Le rédacteur en chef Brecht Decaestecker défend l’approche. « Dans un tableau de quatre, nous abordons des sujets d’actualité qui émeuvent le spectateur. Il y a toujours trois sujets sur lesquels les principaux invités partageront leur expertise, et il y a aussi un certain nombre de sujets dont les six invités présents discuteront ensemble. Les affiches utilisées à cet effet ne sont qu’un moyen d’ouvrir le débat et donnent toujours lieu à des discussions intéressantes dont le contenu ne diffère pas des débats qui suivent les questions classiques dans de nombreux autres programmes d’actua. Seule la façon d’entamer la conversation est différente ici.
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« Comme je l’ai dit, cela n’enlève rien au débat ultérieur », déclare Decaestecker. « La question sur Olivier Vandecasteele a été suivie d’un débat intéressant et pertinent, avec suffisamment de nuances, sur la question de savoir si notre pays a fait assez pour le libérer, comme le ministre Van Quickenborne l’avait précédemment promis dans La Table des Quatre. »
Ce n’est pas la seule fois que le talk-show a été critiqué par Play4. Dans le premier épisode, en septembre de l’année dernière, Gert Verhulst a utilisé le mot n à plusieurs reprises dans une discussion sur Awakened. Cela a entraîné le départ d’un éditeur. « À quel point pouvez-vous être étranger ? » demanda-t-il. Par la suite, Verhulst s’est excusé auprès de tous ceux qu’il avait blessés.
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